Anne, avant de partir nous avons quelques questions à te poser afin que les lecteurs assidus de ce blog puissent avoir une idée de ce que tu as enduré pendant ces 5 jours passés en notre compagnie sur Kusupa. Es-tu prête à y répondre en toute honnêteté et transparence ?
Anne : Bien entendu !
Alors c’est parti!
D’abord, que t’es-tu dis lorsque que tu as appris notre projet ?
Anne : Je l’ai appris par accident quelques jours avant Noël car une de mes connaissances a vendu la mèche (Simon lui avait parlé du projet pour lui demander quelques informations car il fait lui aussi de la voile).
J’ai pris la nouvelle en trois temps :
1/ Trop bien ! Génial ! Ils sont trop forts ces Goasguen!
2/ En bateau : gloups finalement ! Ca ne va pas être simple mais bon, si Simon propose ça, c’est qu’il est sûr de lui. J’ai un peu peur mais j’ai confiance.
3/ Et puis, je suis contente car Charlotte va pouvoir réaliser ses rêves d’aventure
Comment imaginais-tu notre vie avant de venir ?
Anne : Je n’avais pas trop d’idée mais j’avais lu le blog alors je savais qu’il y avait de beaux moments mais aussi quelques moments galère. Je me rends compte après coup que j’imaginais plus le bateau comme une moyen de transport alors qu’en fait c’est une vraie maison, un mode de vie, ça fait partie intégrante du quotidien, un vrai choix
Qu’est-ce qui t’angoissait le plus avant de mettre le pied sur le bateau ?
Anne : Plein de choses : le mal de mer, la promiscuité, les sanitaires marins (bonne idée cet article juste avant que je vienne!).
Et qu’en penses-tu maintenant que tu es passée sur le bateau ?
Anne : La grosse difficulté reste les sanitaires marins : on s’y fait mais c’est pas facile tous les jours. Heureusement que j’avais un peu d’expérience de la chose avec mes différents treks notamment ceux dans le désert.
Qu’est-ce que ça te fait d’être sur le bateau ?
Anne : C’est super chouette d’être de l’autre côté du blog. Et c’est encore plus chouette de partager un morceau de l’aventure avec vous. C’est étrange ce que je ressens sur un bateau : à la fois une véritable sensation d’espace mais malgré tout une impression de confinement. Tout l’espace de mouvement est limité, contraint, et c’est le côté très perturbant. J’ai ressenti le besoin d’aller marcher sur la terre ferme tous les jours.
Ce qui est certain, c’est que ce ne serait pas le mode de transport que je privilégierai si je devais prendre une année de voyage car c’est quand même très loin de notre quotidien. C’est vraiment une expérience intéressante mais je n’ai pas eu une révélation pour la navigation. C’est chouette mais pas trop longtemps.
Quel est ton plus beau souvenir de ces 5 jours ?
Anne : Il y en a plein : Les ploufs, les glaces, les paysages, l’humour corse, les couchers de soleil ratés, les jeux avec les enfants.
Quel est ton pire souvenir ?
Anne : Définitivement les sanitaires : c’est vraiment le côté compliqué à gérer.
Quelle est la chose qui te manquerait le plus si tu devais passer l’année avec nous ?
Anne : La terre ferme bien sûr et ma boîte à couture.
Qu’est-ce que tu aimerais dire avant de nous quitter ?
Anne : A très bientôt !
Prête à revenir nous voir alors ?
Anne : Oui, avec plaisir ! Peut-être du côté des Antilles.
As-tu des conseils à donner aux prochains visiteurs ?
Anne : Prenez votre maillot, votre bonne humeur et profitez du moment. Ca passe trop vite !
Ca a été un vrai bonheur d’avoir Anne avec nous durant ces 5 jours. Toujours de bonne humeur, partante pour tout, elle a su parfaitement s’intégrer à la vie sur le bateau et aux contraintes liées à ce mode de vie. Son départ va nous rendre bien tristes mais nous espérons bien la retrouver prochainement de l’autre côté de l’Atlantique. Au revoir AnnE Gaudet !!!
- Pour info : nous avons réalisé une petite vidéo, générique de notre aventure, que nous avons réussi à mettre sur le blog dans la rubrique vidéo (merci Jérémy). Un grand moment de rigolade pendant les temps de tournage et de montage.
Je viens de rattraper mon retard de lecture. Et quel délice de vous lire, de vous voir.
Gros bisous à vous 5 et bon retour sur la terre ferme à Anne.